Renseignements et documents fournis par Monsieur l'Abbé Lorent

Voir aussi l'article de l'Avenir de l'Artois paru en novembre 2000


Georges Lorent est né le 11-03-1910 à BILLY-MONTIGNY où ses parents habitaient rue Carnot. 

Son père était forgeron à la compagnie des Mines de Courrières.

Après des études au collège Saint-Vaast de Béthune, puis au Grand Séminaire d'Arras, Georges LORENT est ordonné prêtre en 1933. Il devient alors professeur de Lettres Classiques au Collège Saint-Vaast de Béthune.

Bien qu'ayant été réformé en 1933, il s'engage pour la guerre en Septembre 1939. Il est envoyé à l'École de l'Air de MÉRIGNAC, en GIRONDE.

L'armistice de juin 1940 est signé sans que l'Abbé Lorent ait combattu il est révolté. 

Revenu à Béthune fin 1940, il participe à la remise en route de son collège, occupé par les Allemands; il doit cohabiter avec des Allemands dans la grande maison des De Baillencourt où il a une chambre. Le chef de la Kommendantur lui demande de lui donner des cours de Français : Ce qui lui permet d'obtenir une autorisation permanente de circuler, même en auto ; il peut de cette façon sillonner la campagne et connaître des fermes, ce qui s'avèrera très utile par la suite. 

Avec des patriotes béthunois du groupe du CAFÉ DU NORD, dont Monsieur Henneton et Madame Leleu, il met sur pied une filière d'évasion pour des militaires britanniques. Des arrestations, dont celle du docteur GRAVELINES, celle de Madame Leleu l'obligent à changer d'air. 

En mars 1943 il devient ainsi le curé d'une paroisse fort peu demandée la Cité du 10 à SAINS EN GOHELLE... où il vit toujours. 

Monsieur Douphy de NOEUX le fait entrer à l'0.C.M pour collecter des renseignements militaires et préparer des caches d'armes.

Début 1944, l'O.C.M est désorganisée par de nombreuses arrestations, mais l'abbé n'est pas dénoncé. Il est contacté par le mouvement VOIX DU NORD, mais René Lanoy -alias GILBERT- le fait entrer au FRONT NATIONAL et aux F.T.P :  il devient un chef de secteur très actif de cette dernière organisation dont il intensifie le recrutement à Sains. Il représente les F.T.P au Comité Départemental de la Résistance. 

En Septembre 1944 il assure la présidence du Comité local de Libération, et entre au Comité National du Front National, où la tendance majoritaire est favorable aux communistes : certains le surnomment alors "le Curé Rouge", ce qui ne l'empêche pas, au contraire, de devenir Maire de Sains, de 1945 à 1959. 

Il obtient les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre avec Palmes.

Quelques liens

Les Gens du Nord et leurs Oeuvres

Le site du Commandant Marcel Douphy de Noeux les Mines

Le site de Paul BIGOT de Nœux les Mines

Le site de Marcel Houdart de Nœux les Mines


 

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